Linas (2 articles tirés du Journal le Parisien)
Une association conteste l'aménagement du centre-ville
26.08.2008
Sur un coteau, au pied de la tour de Montlhéry, le centre-ville de Linas compte une poignée de maisons avec jardins à l'abandon. Anciennes propriétés maraîchères, ces demeures ont été préemptées par la mairie depuis parfois treize années. Cette friche au coeur de ville va disparaître, la mairie ayant présenté un ambitieux projet immobilier, avec 150 logements et des commerces. Les premières démolitions devraient débuter mi-septembre, a indiqué hier un membre de la municipalité. En attendant, l'association Mieux vivre à Linas conteste le projet. Sur son site Internet, un forum abrite un débat nourri. En substance, le reproche porte sur la destruction du patrimoine historique. « Ces maisons de maraîchers symbolisent la mémoire collective de l'Ile-de-France, argumente Dominique Bajard, président de l'association. De plus, Linas ne manque pas de terrain, alors pourquoi dénaturer ce coteau ? Nous attendions un projet qui ne tombe pas dans le travers des programmes immobiliers contemporains, mais c'est ici une logique de ville-dortoir. » « Nous n'avons pas exploité la surface au maximum » Le maire, François Pelletant, défend son projet et considère qu'il a été validé à l'occasion des élections municipales. « Nous avons voulu éviter les opérations spéculatives non maîtrisées. Ces maisons étaient à l'abandon et les propriétaires n'avaient pas de quoi investir. On nous reproche de bétonner le centre-ville, mais sur les 150 logements prévus, il n'y en a que 75 de nouveaux. De plus, nous n'avons pas exploité la surface au maximum, nous créons deux fois plus de places de parking qu'exigé. » La mairie souhaite créer un effet d'entraînement pour dynamiser le centre-ville avec de nouveaux habitants, des places de parking, des services. Comme projet alternatif, Mieux vivre à Linas défend une valorisation du bâti ancien pour attirer les habitants. « On a manqué une opportunité de mettre en avant l'histoire locale, de créer un cadre qui attire une clientèle. » Consulté, l'architecte des Bâtiments de France a apporté son bémol au projet en interdisant la démolition de la remarquable villa Gabrielle à flanc de coteau. Le cas de Linas illustre un problème qui s'applique à des centaines de communes d'Essonne et d'Ile-de-France. Que faire du bâti ancien ? A Montlhéry, par exemple, le sujet des vieilles pierres a pesé sur les dernières municipales qui ont vu l'équipe Pons remporter la mairie. Et les villages aujourd'hui sont cernés de zones pavillonnaires qui s'approvisionnent presque exclusivement en supermarchés. Les habitants du centre, eux, espèrent la fin de la désertification. « J'ai déjà vu partir une dizaine de commerces » déplore Véronique Labelle, fleuriste en centre-ville.
Linas
L'église sur le point de rouvrir après treize ans de fermeture
01.10.2008
FINI les nuits blanches passées à surveiller l'église Saint-Merry de Linas qui menaçait de s'écrouler en mai dernier. Désormais, l'actualité, c'est la date de la réouverture de cet édifice qui s'était pourtant affaissé de plus de 4 cm cette année. « Maintenant on est enfin tranquille, la construction est stabilisée », savoure Antoine Madeléna le chef de projet du cabinet d'architecte Larpin en charge du chantier. Première cérémonie en 2009, fin de la rénovation en 2011 Car depuis septembre, les 80 micropieux enfoncés en sous-sol de manière oblique soutiennent ce monument datant du XII e siècle, posé sur un sol hétérogène. Lors d'une réunion sur place hier, les élus, les architectes et les responsables des travaux ont fait le point sur la suite du chantier. « Si tout se passe bien, les voûtes du choeur de l'église seront terminées à la fin de l'année », annonce Antoine Madeléna. C'est le dernier gros oeuvre de la rénovation. Les voûtes d'origine, datant du Moyen Age étaient trop lourdes et devaient donc être remplacées. « L'objectif est de rouvrir une partie de l'église à la fin 2009 afin d'y célébrer les baptêmes notamment, avance François Pelletant, le maire (DVD) de Linas. Et s'il n'y a pas de retard, l'édifice sera entièrement rénové en 2011. » Depuis 1995 et la fermeture de l'édifice au public pour des raisons de sécurité, près de 3 millions d'euros ont été investis dans ce projet. Car il a aussi fallu prendre en compte les trésors historiques découverts sous l'église et préservés par la pose de micropieux. « La qualité du sol a permis de préserver cette nécropole de l'ère mérovingienne, raconte François Pelletant. On peut même encore retrouver des tissus humains, des cheveux et de la peau. Les archéologues ont préféré repousser à plus tard les investigations en sous-sol », afin d'exhumer ces vestiges lorsque la génétique aura progressé. De leur côté, les paroissiens se seront sans doute déjà réapproprié ce haut lieu historique.
Doit être mort le François ,il publie plus rien ou alors il est en vacances (toute l'année ,vu qu'il fout rien sauf dépenser les impôts des linois).C'est les vacances pour Linas ,pas de dépenses en juillet et aout.
Rédigé par : joly eva | vendredi 15 juillet 2011 à 23:41
Ils doivent pas rire à la mairie ,avec le résultat de FO hier.Vont peut être comprendre qu'ils ne sont pas tout puissants.En plus le nouveau conseiller général était là .J'ai bien rigolé.Vivement qu'ils foutent le camp ces gros nuls qui respectent pas la loi .
Rédigé par : François | jeudi 30 juin 2011 à 16:00
Sur le blog de la mairie, le François explique le trèfle à 4 feuilles :
"Pour information et selon la légende, chaque feuille du trèfle représente quelque chose. La première feuille est pour l'espoir, la seconde est pour la foi, la troisième est pour l'amour, et la quatrième feuille est, naturellement, pour la chance".
François ne pouvait pas mieux dire. Pour moi, et pour de plus en plus de Linois :
L'espoir : c'est de le voir dégager.
La foi : c'est que ce souhait s'exauce.
L'amour : c'est celui de notre ville.
La chance : c'est que les trois premières feuilles se réalisent.
Pour la dernière feuille, frères et sœurs Linois, il faut la provoquer. Elle ne vient pas toute seule.
Rédigé par : Frère Linois + | lundi 27 juin 2011 à 10:55
la ou on voit qu'ils nous racontent n'importe quoi mais les linois ont la mémoire courte, ça les sauve cette municipalité ... jusqu'à quand....
Rédigé par : jeanaimelepetitlinois | mardi 17 mai 2011 à 14:31