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Intercommunalité et Liste d'opposition

Nous vivons sur un territoire qui dépasse les propres limites de notre commune de résidence : nous habitons une commune, nous travaillons dans une autre, nous faisons nos courses dans une troisième nous emmenons souvent nos enfants pour des loisirs dans une quatrième... Les Linois vivent déjà l'agglomération.

Gérer ensemble au sein d'une future communauté d’agglomération, c'est se donner le choix d'outils pour:
1. Le développement économique avec la mise en œuvre de la taxe professionnelle unique
2.  L'aménagement de l’espace communautaire avec l’élaboration d’un schéma de cohérence territoriale et  d'un plan de déplacement urbain
3.  L'équilibre social de l’habitat avec la mise en œuvre d’un plan local de l’habitat
4. La politique de la ville dans la communauté

 

Gérer ensemble au sein d'une future communauté d’agglomération, c'est permettre :
1. La création ou aménagement et entretien de voiries d’intérêt communautaire, création ou aménagement et gestion de parcs de stationnement d’intérêt communautaire
2. La maîtrise de l'assainissement
3. La maîtrise de l'eau
4. La protection et la mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie
5. La construction, l'aménagement, l'entretien et la gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire
6.L'action sociale d’intérêt communautaire.
Un des buts de ces communautés de communes est de faire de grosses économies d’échelle qui sont ensuite reversées en services publics.

Aujourd'hui, les Linois, s’ils restaient tous enfermés à Linas, s’apercevraient qu’ils vivent dans une ville dévitalisée, morcelée, sans échanges, sans solidarités.

Pour repenser notre ville, il n’est plus temps d’attendre : pour réinventer notre ville et lui donner du rayonnement, il nous faut de vrais projets de vie : vie communautaire, vie économique, vie culturelle, vie touristique, vie sportive, vie scolaire. Les six années qui viennent vont imprimer à jamais le visage de notre ville. Il nous faut plus que jamais, des hommes et des femmes capables de maturation, capables d’une haute mission, capables d’un souffle nouveau. 

Pour que cela soit peut-être un jour, les Linois ont les yeux rivés sur la seule liste d’opposition affichée, mais on ne sait toujours pas quelle est la liste du docteur Chiquet !
Cette liste, dès qu'elle apparaîtra, sera, malgré l’enjeu, jugée et critiquée avec la même impartialité que celle de Monsieur Pelletant.
La capacité des générations futures de notre ville est déjà bien compromise. Le pire serait que la liste d'opposition soit incapable de décliner de vraies propositions de travail, qu'au lieu de s'ouvrir à toutes les compétences et à la fraîcheur, elle s' enferme dans un esprit de clan déjà encroûté, avant le vrai combat de six années qui s’annonce.

Beaucoup de Linois, étudiants, professeurs, cadres se sont proposés pour faire partie de l'équipe du Docteur Chiquet. Tous ont le même socle commun de renouer le dialogue avec les habitants de la ville. Tous ont compris que mieux vivre ensemble, que mieux « avenir ensemble » passent par une meilleure connaissance de l'autre, de son voisin, de son lotissement, de son quartier. Quelle liste se dégagera de ces forces vives, de toute cette richesse humaine prête à s'investir dans le service public ?

Nous avons trop bien connu, ces équipes de "copains" qui se disputent les postes comme au Monopoly, où chacun mime ce qu'il pourrait être au sein d'un conseil municipal, avec toutes les dérives que cela entraîne par la suite (travaux prioritaires près des habitations des conseillers ou de leurs amis, népotisme, abus de pouvoir, isolement de la sphère publique etc…).

Le contenu ou plutôt le manque de contenu, d'idées, de pensées, du blog "Avenir ensemble" est extrêmement préoccupant et doit nous appeler à encore plus de vigilance. Ce n'est pas en affichant pour se prévaloir le soutien de NKM et des maires du canton qu'on peut prétendre assumer sa future fonction à la tête d'une mairie; assumer sa participation à la vie publique par ce jeu des soutiens politiques est déjà en soi choquant pour une liste indépendante. Il nous faut un bilan, des idées, des textes, une liste cohérente et un vrai projet.

L'enjeu pour tous les Linois est encore une fois trop important pour que  les postes d'adjoints soient laissés à des opportunistes ou à des incompétents : gageons que l'opposition mettra à chaque poste des gens qualifiés et reconnus pour leurs compétences. Nous veillerons à ce que cela soit. Nous veillerons à ce que cette liste ne se tienne qu'à une seule ambition bien que cela semble mal parti.

    *  Développer l’attractivité économique de Linas sur un plan commercial, industriel, mais également au niveau des services
    * Assurer le bien-être des habitants au cœur de leur ville et multiplier les solidarités au bénéfice de tous en lien avec l’ensemble des partenaires publics, associatifs et privés
    * Favoriser l’accès de tous les Linois à la culture, à l’éducation, aux sports et aux activités physiques
    * Retrouver et développer une ville socio-économiquement mixte où l’ensemble des habitants se retrouve dans un espace partagé.

Il est vraiment temps d'agir pour une véritable action municipale au service de tous, au service de Linas mais aussi, au service de Linas et de son agglomération.

La fiscalité comme arme politicienne

La fiscalité comme arme politicienne

1/ Après avoir gagné l'élection municipale, dénoncer le gouffre financier laissé par ses prédécesseurs

2/ Augmenter de façon très importante les impôts locaux pour frapper les esprits et accréditer l'idée de faillite

3/ Se donner ainsi des marges de manoeuvre pour réaliser de nouveaux projets

4/ Deux ans avant la fin de la mandature, opérer une légère baisse pour commencer à indiquer que la bonne gestion fait son effet

5/ Puis quelques semaines avant le nouveau scrutin, annoncer une baisse à deux chiffres pour annoncer la bonne nouvelle qui tombe opportunément :"Grâce à notre bonne gestion, nous entamons un processus de baisse de la fiscalité"

Cela s'appelle "prendre les électeurs pour des idiots". La ficelle est grosse; tout le monde comprend bien qu'il s'agit depuis le début d'une utilisation politicienne de la fiscalité.

Cette recette de mauvais goût était souvent utilisée auparavant. Aujourd'hui il y a d'autres ficelles pour tenir l'électeur, le saviez-vous?

le magic show : spécial grande illusion

Distinction imaginaire, poudre aux yeux, voilà ce qu'on peut lire dans le Républicain du 14 février 2008. Lors de la soirée des vœux, notre Beau maire municipal nous a sorti de son sac un vrai-faux* label qualité validé par le conseil général et la caisse de retraite pour récompenser le CCAS. Monsieur le Maire n'a pas manqué l'occasion ce soir-là d’un tour de magie divertissant et inoubliable : la remise d'une distinction municipale appuyée par ce fameux « label qualité ». Un vrai-faux label qualité pour récompenser le vrai dur travail de Madame Mathelier.
Pour nous, public présent à cette soirée des vœux, voir Madame Mathelier, le sourire plein de joie, émue, flattée, à écouter ce discours sur le label, nous nous sentions tous associés au spectacle. Nous fûmes heureux !!!
Ce tour de magie encore plus étonnant que la femme sciée en deux aurait pu rester longtemps gravé dans la mémoire linoise si le Républicain n'avait pas éventé le truc.
Du coup, notre Merlin est ravalé au rang d'un vulgaire illusionniste qui par ce tour voulait nous faire les poches et capter notre bulletin de vote.
Quant à la pauvre Madame Mathelier, tout le monde se demande maintenant si comme l’assistante Windy* elle ne se posait pas ce soir-là en complice de cette grossière supercherie.

Cependant, à mieux lire le Républicain, on s’aperçoit que « le service de Linas a réalisé d’énormes progrès en matiére de qualification du personnel, de suivi et de gestion administrative et qu’ils ont été félicités oralement ». Doit-on en conclure que Linas n’a pas reçu le label, mais que la qualité elle, est bien au rendez vous : de ce fait, la municipalité n’a t’elle pas le droit d ‘être pardonnée comme un  mauvais éléve rattrapant son retard avec brio . Si le maire de Linas a fait l’annonce d’un label pour se convaincre que le travail de madame Mathelier n’est pas vain et qu’il va porter ses fruits, pourquoi ne pas passer l’éponge? Au moins une fois!
Bon, cet enfantillage électoral a fait tout de même une demi-page dans le Républicain et un plein tract de L8.

L8 , à la date du 16 février 2008 sur leur blog, que lisons nous :

Encore un mensonge!
Cette après-midi, Mr. Pelletant signait des autographes pour son livre à Intermarché à Longpont.
Nous avons été très surpris d'apprendre que le maire sortant de Linas était aussi député! Voilà la photo de son stand:

A cet article sensationnel, une photo de l’encart en question ou nous voyons que M.Pelletant est effectivement Député : il faudrait que l’infirmier nous explique pourquoi Le maire de Linas n’a pas accroché pour l’opposition les clés de la mairie en bas de cet encart. Si l’on veut bien pardonner à notre maire le joli tour du « label qualité » on ne peut l’excuser en plein syndrome Kerviel pour le label député. Je ne sais pas ce que penserait le PDG de la Société générale de la nouvelle surenchère de notre élu.
Car tout de même  je n’ai jamais lu dans aucun journal républicain que « Le maire de Linas a réalisé d’énormes progrès en matiére de concertation avec ses administrés, de suivi et de gestion administrative de sa ville et qu’il a été félicité oralement par le canton pour ses compétences de conseiller général »  Député : voilà un autre enfantillage qui commence à faire gros dérapage, non ?

Rectificatif au 19/02/2008: d'apres le site de François Pelletant, c'est le Directeur d'Intermarché qui aurait fait la bourde. Bourde récupérée et c'est de bonne guerre par L8: Est-ce que notre Maire en dédicaçant ses livres n'aurait pas tout à la fois dédicacé son prochain livre : "Mes trois beautiful heures de Député"ou comment ma campagne municipale fut sabordée par l'inconséquence d'un "Traineur de Supermarket".

Windy* : sobriquet donné généralement aux assistantes des magiciens

Dangers de la téléphonie mobile

"Dangers de la téléphonie mobile : SFR attaque en justice une journaliste"

A 13 h 30 le 22 septembre 2006 s'était ouvert à Paris le procès de Annie Lobé, journaliste d'investigation scientifique écrivant notamment pour Sciences et Avenir, poursuivie par SFR pour diffamation. Annie Lobé avait écrit un article titré Les gens meurent sous les antennes, et c'est justement ce qui lui était reproché. Elle s'appuyait pourtant sur des faits précis. A Saint-Cyr-L'Ecole (Yvelines), deux enfants d'un groupe scolaire, au toit garni d'antennes depuis 1992, décèdent en 1996 et 1998 d'un gliome du tronc cérébral. Forme rarissime de cancer du cerveau, qui touche 6 enfants par an en France. L'enquête sanitaire déclenchée par des parents d'élèves, révèle 14 cas de pathologies lourdes chez d'autres enfants ou chez des adultes résidant de la zone ou travaillant à l'école, dont deux décès d'adultes de moins de 65 ans.

Cela ne troubla pas pour autant l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), qui réalisa une enquête officielle et estima "qu'il n'était pas justifié d'étudier une association entre des antennes de téléphonie mobile et l'apparition de pathologies." Pas justifié. Parce que le décès des enfants "peut être simplement dû au hasard".

Ces antennes ont été démontées en 2003, mais les opérateurs ont installé à nouveau deux sites d'antennes relais à 293 mètres de cette école, sur un terrain appartenant à la DDE. Mais allons à l'ouest : à Saint-Pol-de-Léon, en Bretagne, où des antennes relais sont implantées depuis 1993 sur un château d'eau*, 30 personnes sont décédées en dix ans dans un rayon de 200 mètres. Et 17 personnes souffrent actuellement de cancer. Plus au sud, à Crest, dans la Drôme, les antennes relais sont installées depuis avril 2005 par Orange en plein centre urbain, sur le toit d'un central téléphonique, et là encore une importante surmortalité a été constatée dans une zone d'environ 300 mètres alentour.

L'association ASL, qui l'a constatée, se bat depuis plus d'un an pour obtenir une étude de mortalité sur zone. Les intérêts économiques de la téléphonie mobile sont si prodigieux que les opérateurs ne peuvent tolérer que des lanceurs d'alerte s'alarment haut et fort des dégâts sur la santé publique. Mais en l'occurrence, ces derniers ne sont pas mécontents de voir porté sur la place publique le débat de la dangerosité des antennes-relais.

- Et si l'on nous mentait ?
« Les opérateurs dissimulent les vraies expositions pour des histoires de gros sous » : pour cette phrase, prononcée dans une interview accordée au Journal du dimanche en novembre 2003, Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des Toits, est traîné devant les tribunaux par les trois opérateurs de téléphonie mobile . Bouygues Télécom, qui lui réclamait 200 000 euros, a déjà obtenu sa condamnation en juillet 2005 à 5000 euros de dommages et intérêts, ce à quoi s'ajoutent 4000 euros pour divers frais. Jugement assorti d'une exécution provisoire, malgré l'appel interjeté

En "tapant" les associations et leurs militants au porte monnaie, les opérateurs tentent d'étouffer ainsi ce qui a toutes chances de devenir demain un scandale majeur de santé publique », s'indigne Robin des Toits. Non imposable, Etienne Cendrier est incapable de payer cette somme. Aussi l'association a-t-elle lancé une souscription en sa faveur. En attendant, l'offensive juridique des opérateurs se poursuivait au pénal, le 14 mars 2006, devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Mais il semble bien que le vent tourne, Orange et SFR, plaignants du jour, ayant été mis en difficulté par les témoignages d'experts indépendants cités par la défense.

(*voir l' article de juin 2007 sur le Château d'eau de Linas )

Sur le site des militants de Next-up Organisation est téléchargeable un documentaire sur le sujet à voir absolument : Téléphonie mobile : sommes-nous tous des cobayes ? Il date de 2003. Les dangers de la téléphonie mobile continuent d'être cachés au public et de nouveaux futurs cancers se développent chaque jour.

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Statistiques Mieux vivre à Linas

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