mieuxvivreàlinas

Référendum

L'élection municipale est passée...... le débat fut de médiocre qualité pour ne pas dire "au raz des pâquerettes". Le grand et vrai débat résidait dans l'avenir (20/50 ans) de Linas. Un homme politique digne de ce nom se mesure à l'aune de sa vision à long terme et non réduit aux prochaines échéances électorales. Cela étant dit, je suis un Linois d'occasion malgré cela, je me suis attaché à cette ville à l'histoire millénaire. Je constate qu'aucun de mes amis n'avaient entendu parlé de Linas, par contre le circuit automobile de "Montlhéry" OUI! du Centre National de Rugby de "Marcoussis" OUI!. Un de mes enfants surnomme Linas "ville morte" il a 17ans, croyez vous qu'en tenant un tel discours il va prendre racine?. Pourtant, Linas est un beau "village" riche d'un patrimoine non valorisé. J'ai vécu quelques années à Sarlat et je peux vous dire que tout est fait pour préserver ce patrimoine (toute mouvance politique confondue). Voisin de la "Villa Gabriel" je regrette que, depuis 10ans, on ait laissé se dégrader une bâtisse qui aurait pu être aménagée en appartements, voir affectée à des activités culturelles ou sociales!!!! Pour conclure, je suis pour un projet cohérent et financièrement adapté à l'avenir de "notre village". Pour se faire il faut considérer que l'investissement dans une ou deux études réalisées par des Architectes Urbanistes seraient une excellente chose. Pour être soumis à référendum.

Y.T

Projet coeur de village avec pétition

Qu’en est-il du projet « cœur de village »?
À l’heure où des bulldozers ont déjà commencé le laminage de notre domaine public rural, l’association " Mieux vivre à Linas " s’est rendue au service de l’urbanisme pour accéder une fois pour toutes à tous les documents existants. L’association espérait pouvoir consulter des informations solides et sûres, autres que celles souvent confuses et incompréhensibles qui furent proposées aux Linois lors de la dernière réunion publique de « concertation ».

Compte rendu de cette réunion : rappel
À cette réunion publique, hormis le sempiternel effet d’annonce d’une relance d’un commerce et d’une certaine vie en centre ville, rien n’a été exposé pour démontrer la nécessité d’utilité publique d’un tel programme : aucun rapport, aucune analyse, aucun chiffre, aucune expertise, aucune enquête, aucune exposition évolutive commentée, aucun schéma d’aménagement, aucune base solide de travail.

Souvenons-nous : c’est tout penaud que l’architecte a résumé ses années de travail et d’études sur le projet. La souris cœur de village fut accouchée, aussi dégarnie et mal dans sa peau que le paraissait l’architecte durant son exposé.

Un élan collectif sacrifié aux intérêts privés
Nous le savons tous: la commune étant propriétaire de ce cœur de village patiemment acquis depuis plus de 15 ans par voie de préemptions coûteuses pour la collectivité, des projets prioritaires d’intérêt général – avec une plus-value pour les Linois – devaient en contrepartie sortir de terre : écoles, équipements collectifs, parc etc, de vrais projets de vie pour notre ville. On en a tellement besoin.Or, cela ne fait plus aucun doute, un noyau urbain axé principalement sur l’habitat privé est programmé en lieu et place d’équipements collectifs pour lesquels les Linois ont été collectivement mis à contribution. En définitive, c'est plus de 4 millions d'euros siphonnés dans les impôts des Linois qui devraient passer dans" la poche "des lotisseurs privés. Tout cela sur fond de mise à sac de notre patrimoine rural, notre bien commun à tous.

Les logements sociaux
Alors que les 80 logements à usage privé seront bien en retrait des nuisances sur les meilleures parcelles de notre domaine public, les 1ère et 2ème phases des travaux verront la création de 38 logements sociaux en bordure de route en lieu et place de maisons rurales existantes. Ces logements sociaux* sont indiscutablement indispensables mais leur emplacement nous paraît rompre totalement avec le précieux côté campagne de notre village et s’inscrivent dans l’urbanisation galopante et désastreuse de notre centre ville.

Compte rendu de la réunion avec le responsable de l’urbanisme
Monsieur Brisou, qui nous reçus cordialement, n’a pu nous présenter, comme l’a fait l’architecte, que de l’à peu près, de l'incertitude; certains plans n'étaient même plus d'actualité, d'autres non consultables puisqu’en attente d'une autorisation de permis de construire…?!! Une sacrée « confusion» donc, étalée pêle-mêle sous nos yeux, rien qui ne ressemble à un vrai dossier complet, précis, réfléchi et finalisé dans l’intérêt des Linois. « Je demande votre indulgence » semblait nous dire Monsieur Brisou en défendant le projet tant bien que mal. « Je demande votre indulgence », supplique que l’architecte M. Euvé, avait déjà lancée aux Linois à la dernière réunion publique pour justifier - à l’heure de la 3D -, sa présentation opaque et confuse du projet.

Un choix urbain uniforme et monotone
En résumé, qu’avons-nous retenu de ce rendez-vous ? Ce que nous vous avons déjà annoncé : pendant la première et la deuxième phase des travaux, seront construits des immeubles avec des façades atteignant jusqu’à 13 mètres au faîtage et pourvus de balcons métalliques, immeubles identiques à ceux de nombreuses villes des alentours à l’architecture pauvre et répétitive transformant un centre ville provincial en cité dortoir fermée sur elle-même et sans liens avec les autres quartiers. De la troisième phase de ce centre ville concernant la réhabilitation de la rue de la division Leclerc (et nous sommes là au cœur du village !), aucun plan n’est encore visible puisque cette phase n’est encore qu’à l’état de projet !

150 logements supplémentaires dans un centre congestionné

Nous pouvons donc dire que les deux premières phases du projet centre ville devraient, une fois terminées, représenter un parc d'une centaine de logements minimum. Un parc supplémentaire de plus de 250 automobiles - en comptant celle des visiteurs - devrait être construit, d’où notre étonnement face au problème de circulation qui n’a toujours pas été repensé à ce jour ! M. Brisou promet que ce problème devrait être discuté dans les mois à venir. Nous sommes très inquiets d’une telle réponse quand on sait que ce projet précipite le centre ville au bord de la paralysie. Pour ne pas circuler « idiot », le plan de circulation devait entrer en priorité dans une planification urbaine globale, Linas devenant, ce qui est inquiétant, une ville à fort transit.

Et ce n’est pas la « nouvelle rue » qui rejoindra la rue Saint Merry, qui résoudra les problèmes de trafic, bien au contraire…

Parkings souterrains
D’après les explications de Monsieur Brisou, une grosse partie de ces parkings privés souterrains, soit une centaine de voitures, est envisagée dans une zone dite inondable mais le coût de cette réalisation ne semble pas affoler notre municipalité puisque pour elle ce surplus de frais lié à cette zone sensible serait à la charge de l’aménageur. Un parc de 100 places de parking devrait également voir le jour pour l'espace public sans que la gestion des voitures ventouses et les fameux effets de ciseaux soient pris en compte.

Devant tant de questions dont les réponses restaient difficiles, Monsieur Brisou nous a proposé un autre rendez-vous en présence de l’architecte afin de laisser le temps suffisant pour répondre de façon plus précise à nos questions avec des documents plus justes, s’il en existe.

Un architecte absent
A l’heure ou nous écrivons, ce rendez-vous avec l’architecte est quasiment impossible car on nous a appris que l’architecte ne s’occupant plus personnellement du projet et que chaque consultation de ce dernier étant facturée à la Commune, il serait nécessaire d’écrire au maire pour prendre un rendez-vous avec l’aménageur, soit un retour à la case départ !

Devant tant d’inquiétude et d’opacité sur ce projet, nous avons décidé de lancer une pétition pour clarifier la situation et savoir exactement si la politique et les objectifs de la mairie sont bien en phase avec l’intérêt général de notre commune.

Rejoignez nous en signant la pétition en ligne, ici : Pétition pour la sauvegarde de notre patrimoine

Rejoignez nous en faisant circuler la pétition à télécharger ici :Téléchargement Petitionlinas.jpg

* Pour se convaincre de l'opacité du projet "coeur de ville" il suffit de se rendre sur le site de la    ville.L'exposition "évolutive" du projet vous le constaterez est "un peu courte" pour un programme d'une  telle envergure : est ce de la rétention d'information? . : exposition coeur de ville de linas

* Voici les barèmes des logements sociaux et tout ce que vous devez savoir sur le logement social 

France pratique logement sociaux

Le Pédibus

Convivialité, Sécurité et Ecologie

Pour que les voitures soient moins nombreuses aux alentours des groupes scolaires et que l’air y soit mieux respirable et les abords plus sûrs, le Pedibus a été inventé. les enfants empruntent ainsi les chemins de l’école avec leurs copains de classe avec lesquels ils peuvent discuter et arrivent à l’école bien réveillés et prêts à entamer leur journée d’apprentissage après cette première "récré".

Le Pédibus est une idée qui nécessite du volontarisme pour, à la fois, ne pas céder à la facilité des transports mécaniques, mais aussi changer les habitudes. Pour que le Pedibus marche, il faut des enfants (Linas n'en manque pas) mais aussi des parents d'éléves bénévoles qui se relaient chaque matin.

Grâce au Pédibus, les enfants bénéficient d'une meilleure hygiène de vie en redécouvrant la marche à pied.  La moyenne parcourue chaque matin ne doit pas excéder 1,2 km et la durée du trajet 25 minutes. Les avantages humains du Pédibus sont nombreux : il permet de tisser des liens dans les quartiers entre parents accompagnateurs et puis cette "balade des cartables " donnera de la vie à notre ville. Pour mieux connaître les participants du trajet qui passe près de chez vous, il vous suffit de venir au goûter que les Pédiboys et Pédigirls organisent. Vous y apportez votre goûter et venez le partager avec vos voisins. Les enfants peuvent s’amuser sur une pelouse (Linas n'en manque pas) en toute sécurité alors que les adultes font mieux connaissance.

La sécurité est avant tout une affaire de volonté politique Locale. Marchons vers l'école mais en toute sécurité. C'est pourquoi on devrait recalibrer tous les trottoirs qui doivent l'être, renforcer la sécurité au niveau des passages piétons, baliser les trajets avec des petits pas rouges et verts au sol aux différents arrêts marqués par de petits "smileys" sur les plans joints.

Il faudrait déplacer les panneaux gêneurs pour mieux répondre à l'utilisation effective des familles marcheuses. On limiterait la vitesse à 30 (un vrai 30) dans les secteurs aux alentours de l'école : rue Montvinet, rue de l'Etang, rue Jules Ferry, rue de la Division Leclerc. Il faut encourager les circulations douces car on ne le dira jamais assez : l'essentiel est de marcher (ou à l'occasion de faire du vélo).

Le ramassage des enfants devrait se faire à des horaires définis et respectés. Si un tel projet est mis en place, les enfants prendront ainsi l’habitude de marcher sur un petit trajet au quotidien. A l’économie d’énergie et la baisse de pollution autour de l’école, s’ajouteront, nous l'avons dit plus haut,  la convivialité et la sécurisation du trajet avec les copains, la sécurité des abords du groupe scolaire avec la diminution du nombre de véhicules, la sérénité des enfants qui arrivent tranquilles après leur petite balade Nous ne parlerons pas du gain de temps des parents qui confient leurs enfants au pédibus le matin.

Un concours de dessin pourra être lancé à l’école élémentaire pour illustrer les panneaux jonchant les trajets. Voilà le Pedibus découvreur de talents ! Vous voyez, chers Lecteurs et adhérents, que le Pédibus pourrait nous faire économiser 300 000 euros qui pourraient être reversés a chacun d'entre nous sous forme de services publics plus "malins" comme le Pédibus, les aides à l'éducation etc. Mais ces 300 000 euros, la municipalité va les dépenser pour une petite extension du parking des écoles.

Malheureusement, ce parking aspirateur de voitures sera tracé malgré l'avis défavorable des parents d'élèves, du personnel enseignant et des riverains. 300 000 euros pris sur les impôts des Linois, c'est à dire ceux qui votent et ceux qui ne votent pas pour Le maire, voilà le prix des concertations publiques dont se vante le maire dans son dernier bulletin municipal. Concertation ou plutôt consultation. Soyons plus pédagogiques que le Maire. La concertation est un travail en commun progressif qui se déroule en cinq étapes.

1) L'écoute active

2) Le diagnostic

3) La mise en convergence des idées

4) La mise en oeuvre

5)  L'amélioration.

La consultation, c'est la méthode contraire. On vous fait venir en vous parlant de concertation. On vous pose des questions dans le style "quelqu'un a-t-il une suggestion?". Si vous apportez une idée qui va dans le sens de la municipalité, tant mieux : si vous n'êtes pas d'accord, c'est du pareil au même. A la limite on vous pointera du doigt comme quelqu'un qui n'a rien compris au sujet.

Conclusion.
La concertation nous aurait apporté un parking intelligent , un centre ville vraiment villageois avec une nouvelle mairie sur la colline, un pôle culturel près du Cosom?, une école à la place de la Mairie (pourquoi pas?). La consultation nous amène un parking inutile*, un centre ville bétonné, une médiathèque à la place d'une extension de la maternelle et l'école dans les friches... loin du Pédibus.

* Pour le projet du parking nous invitons nos lecteurs à consulter notre article d'octobre 2007.

Centre ville. Rappel de la lettre déposée auprès du commissaire enquêteur

mercredi 09 janvier 2008

Voici la lettre déposée auprès du commissaire enquêteur

L’association Mieux Vivre à Linas émet, au nom de ses membres, un avis défavorable sans réserve quant au projet de modification du P.O.S., qui, s’il était effectif, permettrait de mettre en place le projet du centre ville tel qu’il nous a été présenté lors de la réunion publique du 17 décembre 2007.
Ce projet ne prend pas en compte les points administratifs principaux du cahier des charges présenté au public en Mars 2005.

En effet, trois procédures qui devaient se dérouler en parallèle dans le programme prévisionnel de l’opération entre 2005 et 2006 n’ont pas vu le jour (alors qu’elles étaient annoncées dans le LINAS ACTUALITES de mars 2005):
1) le montage de la ZAC d’une part (avec approbation en janvier 2006),
2) la mise en place de la déclaration d’Utilité Publique.
3) La concertation publique qui devait durer 4 mois jusqu’au mois de novembre 2005 avec mise en place d’une enquête publique sur la déclaration d’Utilité Publique d’un mois puis un arrêté préfectoral prévu en septembre 2006.

Au regard des sommes considérables dépensées par la Municipalité pour ce projet, nous interpellons le commissaire enquêteur sur ces points essentiels qui inquiètent les Linois.

De plus, les plans du projet tel qu’ils nous ont été présentés contredisent d’une manière irréfutable les promesses du projet. La Municipalité nous parlait d’un centre-ville en un cœur paysager qui devait sauvegarder les batisses anciennes, développer le commerce existant , « créer un poumon vert et ouvrir cet espace sur le reste de la ville ».

Or nous voyons sur le seul petit plan disponible, une zone d’habitation enclavée, verrouillée sur elle même, fermée au restant de la ville avec des logements sociaux neuf en bord de route et formant un mur d’enceinte au pied de ce projet en lieu et place de maisons rurales qui seront rasées. Nous voyons aussi une dévalorisation considérable de la « Sallemouille » emprisonnée dans ce projet et confisquée aux Linois au profit des futurs habitants de cette zone urbaine qui engloutira notre patrimoine.

Le projet qui se déroulera en trois phases d’après le Maire verra dans la première phase le déplacement forcé des commerces du vieux centre-ville vers le nouveau quartier. En vidant, en abandonnant de fait le centre historique de sa substance commerciale le projet prive la ville de son rêve d’authenticité. Au lieu de s’appuyer sur le vieux village, la municipalité réaffirme par là son souci de bétonisation.

Ceci est confirmé par la réhabilitation d'une partie du vieux centre-ville qui sera déclenchée uniquement dans la dernière phase des travaux. Quand on remarque l’état de délabrement dans lequel se trouve ce village-rue qui est l’épine dorsale de Linas, ceci nous semble tout le contraire d’une revalorisation urbaine s’inspirant de la mémoire de notre collectivité.

En conclusion, cet « ilôt cœur de ville » présenté par la Municipalité ne sera en fait qu’un sous-quartier dortoir qui vivra en vase clos sans facteur d’identification fort pour les Linois, sans espace ouvert sur le reste. Tout sera fermé, au profit d’un clan d’habitations privées. Au lieu de s’ouvrir vers l’extérieur, d’être vivant, attractif et partagé, au lieu d’être en osmose totale avec le vieux Linas et les autres quartiers, ce projet - qui n’est en fait qu’une opération immobilière- va conduire à plus d’appauvrissement, plus de laideur et d’isolement, plus de mal vivre. Les nouveaux commerces de proximité ne seront principalement que des commerces de service (banque, location vidéo, poste etc), commerces peu qualifiants qui font un centre ville mort, sans aucun attrait, et pourvoyeurs de « zone de non droit » la nuit.

Les difficultés vécues par les services de transport public, la non création de techniques exploitables pour les circulations douces et l’impossibilité d’accroître la capacité du réseau routier dans le secteur va accroître très sensiblement le problème des irritants que sont la circulation automobile, l’insécurité et la pollution. Cela veut dire qu’après tous ces travaux, la municipalité sera obligée d’entreprendre une réhabilitation du centre ville sur ce secteur.

Monsieur le commissaire enquêteur, comme vous le savez, la rénovation d’un centre ville est un projet très complexe à mener. Il faut penser, outre aux petits commerces indispensables à l'animation, aux équipements publics, aux services de proximité, aux places de stationnement supplémentaires, aux écoles, aux transports avec le développement des petits bus et des circulations douces, mais, ce qui est primordial ici, c’est qu’un lien social fort soit créé au travers d’un haut lieu de rencontre d’ancrage et d’éclectisme. Ce qui ne sera pas le cas, nous en sommes persuadés, avec ce projet dévitalisé qui va pulvériser le coeur historique de notre ville.

Pour l’association Mieux à Vivre à Linas, le 10 janvier 2008
sa présidente, Marion Lefebvre

le cœur brisé

De nombreux articles ont été publiés sur ce blog concernant le futur "coeur de ville".
Il suffit au lecteur de les relire pour se faire une idée des nuisances que va générer ce projet qui nous semble décousu, peu contrôlé, et dont l'armature n'a pas été sérieusement traitée.

Ce projet, malgré certains points positifs ne répond plus aux besoins futurs de notre ville. Alors que nos finances ont besoin de se stabiliser, que les comptes de la ville sont dans le rouge vif, que notre pouvoir d'achat est mis à mal, la municipalité a choisi la fuite en avant incontrôlable et ce dans un marché immobilier qui va être soumis à de fortes tensions.

Le projet "coeur de village" de la municipalité en place consiste - nous l'avons souvent écrit - à "rentabiliser" la zone village en y créant un espace d'activités, c'est-à-dire en densifiant l'urbanisation du centre ville. Cette option suppose la destruction de bâtiments anciens existants et ne permet pas la création de lieux collectifs. Elle accroîtra le trafic de voitures et les besoins de stationnement alors que l'option qui doit être retenue doit viser justement à rendre possibles et à favoriser les circulations piétonnes, ce que l'on appelle maintenant les "circulations douces".

Ce projet ne sera pas un coeur de village pour tous car la grande totalité de l'espace sera privatisée, livrée aux promoteurs, et privera les habitants de convivialité, de promenades et de rencontres : un coeur de village a pour fonction essentielle d'être le carrefour des échanges entre les habitants, tous les habitants.
Plein de questions restent sans réponses car aucun plan sérieux, aucune maquette évolutive n'ont été présentés au public. Rien n'a été sérieusement discuté sur l'aménagement de l'espace urbain et les modification sur les pratiques d'appropriation, de cheminement et de circulation des populations.

En conclusion : Le manque de transparence en termes de planification de ce projet, le manque de débat réel et démocratique avec publication de véritables informations comme les documents d'analyse de la "trame urbaine", une étude foncière détaillée, une "enquête ménage" pour bien définir les attentes des habitants prouvent en fait que ce "coeur de ville" à été dans sa grande partie élaboré et finalisé dans le dos des Linois.

Les grands axes de ce futur centre ville semblent avoir été décidés au gré de petits comités, de certaines personnes ou des desiderata de quelques intervenants. La part revenant à la véritable concertation, à la transparence, aux réunions-débats tels qu'ils ont été organisés durant la campagne municipale!!!! a été largement occultée..

Linois, Linoises, il est encore temps de s'opposer à ce projet ou tout au moins d'en exiger des plans sérieux afin d'en comprendre et d'en identifier les composants, les mécanismes et les veritables enjeux. Pour réaliser un tel plan, nous devons exiger le gel des travaux en cours pour remettre à plat le dossier qui souffre de nombreux défauts. Car construire le coeur de village, c´est une chose, lui donner une âme, c´est une autre chose et ce projet est loin de prendre cette direction.

Nous interpellons l'opposition, pour que celle-ci réclame toutes les informations financières, immobilières, urbaines, nécessaires à l'éclaircissement des Linois sur ce projet. Nous demandons à l'opposition d'organiser une pétition commune en faveur de la préservation de notre coeur de village et de l'arrêt du massacre. Il faut que les élus comprennent que ce sont les citoyens qui sont les premiers payeurs et les premiers utilisateurs des infrastructures et des équipements de la cité. De ce point de vue, ils doivent être sérieusement consultés et informés d'autant plus que "cette nouvelle vitrine de Linas" va nous plonger dans l'abîme financier après avoir dévasté notre patrimoine.

Regardons bien ces photos du patrimoine dévasté et voyons si cet écrin encore "plein de campagne" ne mérite pourtant pas mieux que le bétonnage.

cliquez sur les photos pour les agrandir.