Le centre ville ou la démocratie selon la municipalité
La municipalité en quinze ans, n'a jamais à notre connaissance soumis de démonstration aux Linois, ne leur a jamais proposé de projets alternatifs basés sur des études sérieuses, des analyses et après concertations, informations, n'a jamais laissé le choix des décisions pour cette grande question du centre ville aux Linois . Faisons le point : en quoi consiste réellement le projet "cœur de ville" du maire, le grand projet du plein essor, le grand aménagement que tous les Linois attendent ! "Les Linois attendent des logements, Ils ont besoin de logements, ils ont pris des options que les recours empêchent d’aboutir" annonçait M. Waill durant la cérémonie des vœux ; sur le vaste réaménagement et ses conséquences, la relance du commerce, rien, nada… Le projet "cœur de ville" , la vision, le programme se réduisent selon Monsieur Waill à une vulgaire opération immobilière pour loger "des Linois". Monsieur Waill ne parle plus d'identité forte, mais d'un projet fourre tout vide d’idées, bâti sur de l’aléatoire, et pour cause, dans ce projet qui décidera de l'avenir de Linas, la municipalité a totalement perdu pied et ne sait plus ou elle va.
Pour se convaincre de cette errance, jetons d'abord un regard inquiet sur l'exposition "Coeur de ville" affichée en Mairie de 2005 à 2010. Que dit la municipalité conduite par M.Pelletant.
Depuis plusieurs années, (dit le Maire de Linas) la municipalité de LINAS envisage de restructurer et aménager le centre-ville en un cœur de ville paysager. Après les deux réunions publiques de présentation du projet le 9 mars et le 27 juin 2005, redécouvrez l'exposition de présentation du coeur de ville présentée lors de la fête de Linas.
Exposition Coeur de ville - planche 1 - Voir cette photo
Exposition Coeur de ville - planche 2 - Voir cette photo
Exposition Coeur de ville - planche 3 - Voir cette photo
Fin de l'exposition Coeur de ville de Linas. Depuis 5 ans l 'exposition "coeur de ville" se réduit à trois misérables plans de masse. (Sans commentaires)
Prenons maintenant une ville comme Linas de moins de 10 000 habitants ( 8231 h) qui s'est lancée, elle aussi dans une opération coeur de ville. Cette ville s'appelle La Ravoire : c'est une petite ville de Savoie. Son maire s'appelle Patrick Mignola* et comme il faut toujours garder le meilleur pour la fin, nous vous invitons à rêver de vraie démocratie participative en vous rendant sur le site de la ville de La Ravoire ou est exposé le remarquable travail de Patrick Mignola, de son équipe et de l'ensemble des Ravoirois à qui il sera donner de choisir leur futur "coeur de ville" en concertation total avec leurs élus. Au delà du gôut de chacun, voici pour nos lecteurs, les trois "planches" de l'exposition coeur de ville de La Ravoire. Du vrai travail de Maire "proche de vous" .
"Nous avons conçu le projet du centre ville en souhaitant attribuer l’ensemble des sols à la ville et non aux « promoteurs » , en supprimant les logements en RDC et la résidentialisation des espaces extérieurs, pour sortir de la logique d’îlots (ouverts ou fermés)." écrit le Maire de La Ravoire dans la notice de présentation Projet B ci-dessous.
A travers cette déclaration de Patrick Mignola ce sont des projets "type coeur de ville de Linas" qui sont implacablement dénoncés. Promoteurs, îlot coeur de ville, résidentialisation des espaces exterieurs, logements en RDC... L'un des pires centre-ville, celui qui tire une ville et ses habitants vers le bas et les impôts vers le haut, voilà ce que la municipalité de Linas semblait prête à vouloir imposer aux Linois, s'il n'y avait eu des recours de déposer. .Téléchargement Plancentreville2
Exposition Coeur de ville La Ravoire - planche 1 Téléchargement Projeta(2)
Exposition Coeur de ville La Ravoire- planche 2 Téléchargement Projetb
Exposition Coeur de ville La Ravoire- planche 3 Téléchargement Projetc
Hourrah ! le tsunami de Linas est passé par là. C'est un bon tsunami celui-là. Balayé l'ex-conseiller général (plus général que conseiller...). Encore deux ans de souffrances avant qu'un deuxième tsunami, municipal celui-là, ne balaye cette municipalité. Il parait que l'ex-conseiller a fait un recours. Pour quelqu'un qui se disait satisfait des résultats de l'élection, il s'accroche bien quand même. Eh oui ! Il n'est plus qu'un petit maire sans envergure d'une petite bourgade. Attention ! A force de Se prendre pour le messie sauveur du monde, on finit par se retrouver sur une croix.
Et puis, bravo pour votre Petit linois numéro 2. Continuez comme ça. J'espère qu'il y en aura d'autres.
Rédigé par : L'électeur de service | samedi 24 septembre 2011 à 12:08
Bonjour,
Bravo pour votre journal le petit linois et tous les sujets qui y sont traités. Pourquoi ne l'avez-vous pas fait plus tôt ?
Si vous l'aviez fait avant 2008, peut-être que cette municipalité (la majorité bien sûr) n'aurait pas osé imposer aux linois ce centre ville qui sera un étouffoir de béton.
Que ce maire se méfie. Il pourrait peut-être connaitre le même mouvement de révolte qu'actuellement en Syrie ou en Lybie. Un tsunami à Linas qui balayerait cette municipalité, quelle chance se serait pour Linas. Aux élections bien sûr, à commencer par les cantonales.
Rédigé par : L'électeur de service | samedi 26 mars 2011 à 01:01
Cet article « Recours 1 » a pour thème la nature du projet « cœur de ville » : il démontre clairement l’absence de vraie concertation de la municipalité avec la population sur ce sujet, et fournit notamment un bon exemple de ce qui aurait pu être fait pour l’aménagement de la zone centrale (lots 1 et 2).
En remontant aux sources on peut de plus constater que la proposition très générale faite par l’architecte (M.Euve), après un travail principal sur le contexte et l’état des lieux, a été détournée par la municipalité : elle a en effet complètement oublié la réhabilitation de la division Leclerc dont elle laisse pourrir les maisons qu’elle a acquises comme elle l’avait déjà fait pour la villa Gabrielle.
Il faut donc féliciter MVL pour ce travail dont le résultat sûr est de mettre sous projecteurs l’absence de démocratie à Linas. Les conséquences directes sur la nature du projet sont par contre beaucoup moins évidentes.
L’autre facette fondamentale du projet « cœur de ville » est l’aspect financier : la municipalité a (toujours sans concertation) investi des sommes importantes dans le foncier du centre ville, et cet argent doit évidemment être utilisé à bon escient au bénéfice de la communauté linoise et non pas pour des intérêts privés.
Les sommes investies sont loin d’être connues avec précision : sur la base des déclarations verbales des représentants de la municipalité aux réunions de présentation du projet en 2005, des estimations ont été faites pour 5 ou 6 millions d’euros en valeur 2010, mais curieusement dans le Linas actualités n° 125 de janvier 2008 le montant affiché n’est plus que de 3,1 millions d’euros en valeur 2007.
Dans ce même Linas Actualités on nous explique que la ‘cession’ du projet de la zone centrale aux promoteurs va conduire aux recettes suivantes pour la commune :
parkings + voiries + espaces verts : 1,60 million d’euros
50 logements à loyer modéré : non chiffré
réhabilitation :
- place de la mairie : 0,45 million d’euros
- rue division Leclerc : 0,10 million d’euros
- 23 places de parking à l’école des sources : 0,30 million d’euros
versement au budget communal : 1,60 millions d’euros.
L’opération semble particulièrement juteuse pour les Linois, car avec une mise de 3,1 millions ils récupèrent 4,05 millions et 50 logements sociaux : les promoteurs n’étant pas a priori de piètres négociateurs, on peut penser que la mise est nettement plus élevée comme l’indique les premières estimations.
De plus si le montant total de réhabilitation (0,85 million d’euros dont seulement 0,10 pour la division Leclerc ! ) peut être crédité à la communauté linoise, il n’en est pas de même pour le 1,60 million d’euros chiffré pour les parkings + voiries + espaces verts qui ne serviront pratiquement qu’aux occupants des nouveaux logements et à leurs invités (la rue nouvelle servira principalement d’accès à la zone centrale et risque surtout d’aggraver la circulation générale dans Linas). Quand aux logements sociaux (50 qui sont devenus 38), ils n’ont pas à intervenir dans le décompte financier car leur impact se situe sur d’autres plans.
Il résulte de cette analyse que le versement au budget communal devrait être dans la zone des 4 millions d’euros.
Que peut on déduire de tout ceci ?
1. que les rares informations données par la municipalité ne sont pas fiables et visent à convaincre les Linois d’une bonne gestion,
2. qu’il y a de nombreux éléments qui incitent à croire que les Linois vont être financièrement lésés de manière importante (plus de 2 millions d’euros ! ),
3. qu’il est donc urgent d’enquêter sur cette affaire pour obtenir des montants fiables.
Il est clair que « Mieux Vivre à Linas » peut difficilement faire cette enquête. Il n’en est pas de même pour « l’avenir ensemble » qui compte parmi ses membres des élus et a donc un droit d’accés privilégié à toutes les données financières et contractuelles de la commune : espérons qu’ils vont se mettre rapidement au travail et enfin donner des informations sur leur site.
Et n’oublions pas que Al Capone s’est fait condamner sur des problèmes financiers !
Janus
Rédigé par : Janus | vendredi 19 mars 2010 à 16:32