2009, la commune signe avec l 'EPFIF organisme d’état pour la promotion des HLM une convention d'intervention foncière portant sur 180 appartements sur le secteur de Guillerville. L EPFIF apporte sa quote- part financière au projet , le tout moyennant l ‘obligation par la commune de respecter, 50 %* de logement sociaux sur la totalité du projet ( loi SRU ). Le contrat est signé derrière le dos des riverains paisibles de Guillerville qui se sentant floués, lèvent le poing, font entendre leur voix, menacent le Maire de mobilisation générale. On comprend leur colère : des immeubles qui poussent derrière votre jardin sans que la commune vous demande votre avis, il y a de quoi avoir des poussées d’urticaire. Le projet du centre ville a poussé de la même manière, en force. La dessus une enquête publique se met en place, le commissaire enquêteur préconise, devant les arguments implacables du quartier de Guillerville, de revoir le nombre de logements sociaux à la baisse. La municipalité accepte, les riverains de Guillerville se rassurent un peu. Mais du coté de L EPFIF c’est la colère. Normal, la commune ne respectant pas son contrat, l EPFIF s'étrangle, postillonne, agite le spectre des dommages et intérêts, du coup de bambou sur les linois assoupis, menacés de payer la note. Tétanisée la commune ne sait plus à quel saint se vouer entre un contrat qu’elle doit rigoureusement respecter et des riverains qu’elle doit contenter : sa politique aveugle et incohérente du passage en force risquerait fort de saigner pour le énième fois les Linois si aucune solution valable n’est trouvée dans cette histoire ubuesque.
30% de logements sociaux si la commune présente déjà, sur l'ensemble de son territoire, 20% de logements sociaux (conformément à la loi SRU) ; dans le cas où la commune ne satisfait pas aux obligations légales, le taux est de 50%.
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